Info GDSA-29 − 1 −2020

Info 1 de février 2020

1 ASSEMBLEE GENERALE 2020 : LE 14 MARS

L’Assemblée Générale 2020 du GDSA-29 aura lieu le samedi 14 mars 2020, accueil à partir de 9 heures, au L.A.P. du Nivot à LOPEREC. Vous trouverez ci-joint une invitation, le programme et le feuillet d’inscription.

À votre accueil vous recevrez gratuitement un ticket de tombola dont le tirage aura lieu l’après-midi à l’issue des interventions.

Au cours de cette réunion il faudra procéder, conformément aux statuts, au renouvellement partiel du Conseil d’Administration (un tiers chaque année). Il y a donc 4 sièges à pourvoir, davantage s’il y a des démissionnaires.

Cette année, 2 membres du CA souhaitent ne pas se représenter, merci à eux pour le travail effectué jusqu’à présent.

Si le sanitaire apicole vous intéresse, si vous désirez vous présenter à cette élection (ou vous représenter, pour les sortants) faites acte de candidature le plus rapidement…

Si de plus vous avez des compétences particulières en apiculture, ou dans tout autre domaine de la vie civile (juridique, informatique (gestion de site Web), environnement, comptabilité, entomologie, botanique, etc.), ces compétences seront les bienvenues.

La mise en œuvre de la gestion du sanitaire apicole est un challenge, et elle doit se mettre en place avec les apiculteurs et pour les apiculteurs !

Votre candidature au CA du GDSA-29 est la bienvenue.

Pour tous renseignements ou pour déposer votre candidature gdsa29@apibreizh.fr ou 06 76 57 23 09

Outre les rapports d’activité et financier statutaires, plusieurs interventions sont prévues :

  • → projet Bee2Me : bilan de 4 mois d’échanges avec les apiculteurs testeurs du GDSA29.
  • → Une synthèse de la rencontre de l’association Gwenan Bro Pleiben avec un apiculteur du Pays de Galles.
  • → intervention d’Agnès Ménage, vétérinaire conseil du GDSA-29 : PSE du GDSA et OMAA (Résultats des déclarations 2019) e Uneintervention d’un représentant de la DDPP e Des informations sur les résultats des tests d’efficacité des médicaments effectués dans le département avec ensuite un rappel sur le mode d’emploi des produits de traitement du varroa.
  • → Une intervention de la SNGTV (Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires par Agnès Ménage, docteur vétérinaire, sur la biosécurité en élevage apicole + loque américaine.
  • → Une présentation sur le nourrissement en apiculture.
  • → Un point sur le frelon asiatique.
  • → Tirage de la tombola (avec remise en jeu immédiate des lots non réclamés).

Le repas est prévu à 12 heures 30, au restaurant du Nivot.

Le coût de la journée, repas compris, est de 25 € par personne. Ce prix tient aussi compte des autres frais (location de la salle, matériel, photocopies…).

Si vous souhaitez y participer, inscrivez-vous pour le 7 Mars 2020 afin de prévoir la réservation des repas (voir le feuillet joint).

Bien entendu tout adhérent peut participer sans frais (mais dans ce cas sans le repas) à l’Assemblée Générale.

Tous les ans à l’issue du rapport financier il est demandé à deux personnes, dans la salle, de venir contrôler les comptes. Cette année si deux personnes pouvaient se déplacer chez le trésorier avant l’AG, ce serait bien.
Les volontaires peuvent contacter dès maintenant le trésorier au 07 85 86 56 40.

Récupération de lanières : Lors de l’AG, un carton sera mis à votre disposition pour récupérer les lanières, les supports et les emballages des traitements anti-varroa utilisés l’automne dernier et enlevés des ruches en fin de traitement. Ils seront ensuite détruits comme il convient.

… voir les différents § dans le document pdf …

11 LE MOT DE LA VETERINAIRE

Cette année, nous ne vous proposerons pas de traitement à base d’amitraz (Apivar© ou Apitraz©) mais de l’Apistan© (à base de tau-fluvalinate).. je vous explique pourquoi !

Vous avez très probablement tous déjà entendu parler de la problématique des résistances aux antibiotiques, et bien le problème est le même pour les antiparasitaires, et donc pour les traitements que nous utilisons pour aider nos abeilles à lutter contre Varroa.

Commençons par la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) de la résistance aux antiparasitaires : Il s’agit du développement de la capacité de certains individus d’une population (donc en ce qui nous concerne de certains Varroa) à tolérer des doses de toxiques qui seraient naturellement mortelles pour la majorité des individus d’une population sensible de la même espèce.

Première remarque : ce sont les Varroas qui deviennent résistants aux traitements et non les abeilles.

En ce qui concerne nos traitements contre Varroa, les mécanismes favorisant l’apparition de résistances sont de deux ordres :

→ Le sous-dosage. Attention donc aux lanières laissées en place au-delà de la prescription, en effet, passé ce délai, la quantité de produit présent dans la lanière étant inférieure à la dose efficace, elle ne tue plus le Varroa mais elle leur permet de se désensibiliser (un peu comme un vaccin permet de ne pas être malade).

→ La pression de sélection due à la répétition du même traitement. Ce facteur permet en particulier de sélectionner les Varroas résistants au traitement en question.

Pour résumer simplement: laisser les lanières en place au-delà de la prescription permet aux résistances d’apparaitre et utiliser tous les ans le même traitement permet d’augmenter un peu plus tous les ans la proportion de Varroas résistants dans les ruches. C’est pourquoi il a été décidé pour l’ensemble de la Bretagne de ne vous proposer des traitements à base d’amitraz que 4 ans sur 5.

L’alternative que nous vous proposons et qui vous permettra de ne pas changer vos pratiques est le traitement à l’Apistan©. Le protocole est exactement le même que pour les autres traitements sous forme de lanières : 2 lanières par ruche, 1 par ruchette, placées dans le couvain tout de suite après la récolte et avant fin août, repositionnées au bout d’un mois et retirées au bout de 8 semaines.

Mais qu’en est-il de l’efficacité de ce traitement ?

On entend effectivement couramment dire que l’Apistan© est moins efficace que l’Apivar© ou l’Apitraz©, mais estce vrai ?

L’Apistan© contient du tau-fluvalinate, et dans les années 80 (arrivée de Varroa en France en 82), ce fut le premier traitement utilisé dans les ruches. A l’époque, aucun médicament avec AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) n’existait donc les apiculteurs ont fait comme ils pouvaient avec des pratiques très expérimentales et pas du tout standardisées et en particuliers de nombreux sous dosages. Des résistances sont donc rapidement apparues dans les populations de Varroa (petit rappel au passage : d’où l’importance de n’utiliser que des traitements avec AMM !). Cependant, avec l’apparition des traitements à base d’amitraz, la très faible utilisation du tau-fluvalinate à partir des années 2000 a permis de fortement diminuer les populations de Varroa résistantes. Aujourd’hui toutes les études montrent une efficacité moyenne satisfaisante de l’Apistan© entre 93 et 98%.

En résumé : sur l’ensemble de vos ruchers l’efficacité du traitement sera satisfaisante, c’est sûr, mais la vraie question que vous devez vous poser est : est-ce que j’ai une population de Varroa résistants au tau-fluvalinate trop importante dans mes ruches ? (au passage, c’est aussi une question que vous devriez vous poser concernant l’amitraz quand vous l’utilisez car les résistances existent aussi). Pour répondre à cette question, rien de plus simple : réalisez des comptages de chutes naturelles avant la mise en place du traitement et 2 semaines après le retrait des lanières. Et si vous comptez plus d’un Varroa par jour sur vos plateaux de comptage, pas de panique, vous pourrez faire un traitement de rattrapage au mois de décembre à l’Api-bioxal©.

Pour contacter le GDSA29 :

  • André LOZACH : 06 76 57 23 09
  • Site internet : gdsa29.apibreizh.fr
  • Courriel : gdsa29@apibreizh.fr